Lors d'un Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) sous la présidence de Jean-Baptiste Djebarri, ministre des Transports, la filière aéro a présenté ses travaux de recherche lancés en 2020 et ceux envisagés pour 2021.
Avion décarboné : la filière aéro présente ses travaux de recherche
Le 8 février s'est réuni un Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile (CORAC) sous la présidence de Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, en présence de l’ensemble des acteurs du transport aérien, de la Direction Générale de l’Aviation Civile et des services des ministères de l’Economie, des Finances et de la Relance, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi que des Armées. Objectif : faire un point d’étape sur le déploiement des 1,5 Md€ dédiés à la R&D aéronautique du plan France Relance.
Le chemin vers l'hydrogène
L'occasion pour la filière aérospatiale française de présenter les travaux de recherche lancés en 2020 et ceux envisagés pour 2021 et au-delà afin de réduire drastiquement les émissions de la prochaine génération d’avions. Ce programme de recherche s’articule autour de trois piliers.
- Minimiser les besoins en énergie : recourir à des matériaux plus légers, concevoir des moteurs plus sobres, optimiser la forme des avions ;
- Changer de carburant, l’hydrogène étant la piste privilégiée aujourd’hui, ainsi que les biocarburants à plus court terme ;
- Optimiser les trajectoires des avions, en lien avec la gestion du contrôle aérien.
62 nouveaux projets soutenus
"Avec le CORAC, nous finançons des projets de recherche pour anticiper les mutations technologiques et décarboner le secteur aérien. Nous donnons ainsi à la France la capacité de rester une grande puissance aéronautique en sortie de crise, comme en 2030", indique Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances. "Dès 2020, ce sont 62 nouveaux projets répartis sur 117 sites industriels qui ont été soutenus grâce au plan de relance, pour un total de 376 M€. Ces projets partenariaux associent les grands équipementiers mais également les ETI et PME et les laboratoires de recherche", a déclaré Jean-Baptiste Djebbari à l’issue du Conseil.
Une chaire avec l'Onera
En outre, pour chiffrer précisément l’impact climatique de l’aviation et des progrès technologiques réalisés dans le cadre de ces travaux, y compris les effet dits non-CO2 relatifs aux traînées de condensation suivant le type de carburants utilisés, une chaire a été lancée en 2020 à l’initiative du ministère des Transports autour de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) et de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera).